Le maitre Larbi Roula, le grand inconnu de l'histoire d'Algérie.
En 1962, Larbi Roula, le maitre, le père du nationalisme jijilien, l'ancien interné au camp de Bossuet (1954/1962), l'enfant prodige de Djidjelli (Jijel aujourd'hui) qu'Allah soit satisfait de lui a écrit dans son célèbre opuscule intitulé "l'Algérie par l'Istiklal":
"L'Islam ne saurait étre conçu comme un simple phénomène sociologique périssable, un facteur de civilisation dépassé ou un moyen commode d'administration et de lutte. Cet aspect quel qu'important qu'il soit demeure secondaire, supplémentaire. Considéré comme tel, l'Islam ne serait plus qu'une philosophie pour l'historien et le sociologue, un monument pour l'architecte et l'archéologue ou un instrument entre les mains de démagogues.
L'Islam est une religion divine, voilà la vérité fondamentale éternelle, qui a Ses lois. L'on n'est pas musulman sans Coran. Aussi si l'on tente de promouvoir la société en dehors de la voie musulmane, si sous prétexte d'évolution, de progrès, on transgresse avec légèreté les lois de l'Islam, on dépersonnalise cette société, on tue son ame, on la précipite dans l'abime des égarés qui courent à leur perte."
(extrait de "l'Algérie par l'istiklal" P. 2 et 3).
Bouchagour Brahim.