JE SUIS LIBRE DONC JE PENSE LIBREMENT. CEPENDANT JE PEUX AVOIR RAISON COMME JE PEUX EN AVOIR TORT CAR JE SUIS UN HOMME ET L'HOMME EST IMPARFAIT DANS SA CONCEPTION.
Qu’est ce qu’on souffre mon ami
Dans ces pays pourris
Gouvernés par des brigands
Des criminels et tyrans
Plus pires qu’Attila
Plus féroce que Néron !
Là où la liberté est étouffée
La démocratie piétinée
Les droits de l’Homme bafouillés
La dignité des peuples écrasée
La légitimité confisquée
Par des corsaires embusqués
Derrière chaque aire
De la république populaire !
Là où la tyrannie mariée à l’infamie
Engendre félonie, hypocrisie
Maux, vices, famine et maladies !
Là où nos jours même ensoleillés
Sont plus sombres et attristés
Que ces longues nuits
De nos hivers rigoureux !
Là où une jeunesse trop molle
Ras-le bol, désespérée, s’immole
Sur des places presque folles
Qui hurlent à pleins poumons
« Vive la démocratie à bat la tyrannie » !
Ou se pend tout simplement
Mais cruellement aux arbres rabougris !
Une autre encore plus malheureuse
Sans repère aucun et sans espoir
S’engouffre avec violence dans le noir
Et s’en va sur des embarcations
De fortune fragiles et nerveuses
Parcourir les mers et les océans
Pour aller se donner la mort
Aux portes de la civilisation
Qui accepte dans ses rangs dit-on
Les rouges, les noirs et les blancs
Aux portes de l’Andalousie
Ou au large de la méditerranée
Entre la Grèce antique et l’Italie
Qu’importe il faut s’en aller !
La mort est souvent dans sa cruauté
Plus douce que la vie dans son pays !
Là où l’Homme meurt d’ennui
D’angoisse et de mélancolie
En restant malgré tout vivant
Mais à moitié décomposé
Parmi ces monstres et zombies
Qui sucent le sang des innocents
Des veuves et leurs enfants !